Des larmes – épisode deux

 

Du côté de celui qui pleure… Il est fréquent que l’on s’excuse lorsque l’on pleure ou bien que l’on avertisse : « je pleure beaucoup, souvent… ne vous inquiétez pas. Ce n’est pas forcément parce que je suis triste… » Comment mettre des mots sur ce qui traverse à ce moment-là ? Accepter peut-être de ne pas en mettre dans l’instant, puis revenir, et expliquer. Si besoin.
De l’autre côté des larmes, celui qui les reçoit se sent souvent mal à l’aise. Envie de comprendre, de consoler, de réparer, de secouer, de fuir, de s’indigner – ça ne se fait pas en public et surtout pas dans le milieu professionnel, etc. Parfois aussi, celui qui reçoit est tout simplement reconnaissant de ce petit moment d’authenticité partagé.
Alors, comment accompagner l’expression humide de l’émotion dans le cadre professionnel ? Lui laisser une place, du temps, du silence, être pleinement présent, puis au moment opportun, peut-être questionner le besoin que les larmes manifestent.
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