Avec Vice versa, les studios Pixar nous proposent une épopée au cœur des émotions d’une jeune fille de 11 ans lors d’un changement de vie. Au sein d’une équipe entrainée par Joie, Colère, Dégoût, Peur et Tristesse s’emploient à jouer leur rôle.
Dans cette équipe émotionnelle, l’émergence d’un co-leadership permet d’aboutir au « happy end ». En passant, on réhabilite les vertus de chacune des émotions. Et oui, l’être humain a le droit de se sentir apeuré, en colère, dégouté, triste et même joyeux. Un plaidoyer pour l’accueil des émotions. un plaidoyer pour faire une place à chacune. Et oui, face à un événement ce n’est pas une émotion qui surgit, mais plutôt un cocktail émotionnel.
Je pense à cet ingénieur en informatique. Après différentes missions en tant que de chef de projet, il décroche enfin son premier poste de directeur de projet, dans une nouvelle organisation. En surface, la joie domine. « Je touche le Graal », dit-il et il partage largement cette joie avec son entourage familial et professionnel.
A y regarder de plus près, y a d’la joie comme disait le poète, mais pas seulement. il y a aussi de la tristesse. Il quitte une équipe au sein de laquelle il s’est investi durant 4 ans, dans laquelle il avait pris une place importante. C’est fini. Il y a aussi sinon de la peur, du moins de l’inquiétude : serai-je à la hauteur de ce nouveau positionnement ? saurai-je faire me faire une place au sein des équipes ?
Alors que faire avec ce cocktail émotionnel, ce vice versa intérieur ?
S’arrêter un instant pour être présent à soi, sentir ce qui émerge à l’intérieur et s’autoriser à le ressentir. Puis, s’autoriser à nommer à haute voix l’émotion et le besoin qu’elle manifeste. Une façon de mettre l’environnement en position d’agir pour répondre à nos besoins.